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l'Hydrolat de Romarin
Rosmarinus officinalis de son petit nom, le romarin est une plante commune dans les jardins de toutes les rives méridionales et océaniques (et d’ailleurs, on en trouve aussi en Californie, en Ecosse et au Chili, les Chinois doivent bien en avoir aussi…). C’est un bel arbuste quand il se plaît, aux épines douces et aux fleurs savoureuses (un goût de miel, les enfants adorent, c’est sucré). Il peut même coloniser un arpent de terre si l’on n’y prend pas garde, et bousiller le sol en l’étouffant. Bon, les abeilles adorent aussi !
On utilise dans la distillation les rameaux de l’année avec les fleurs. Chez Un savon sous la Yourte, nous distillons les rameaux sans préséchage, parce que l’on trouve un petit truc citronné-doux qu’on aime bien. Nous cueillons le romarin dans notre jardin, à Sisteron (Alpes de Haute-Provence – hé, j’y suis né, ok ? – alors respect).
Mais quelles utilisations possibles ? Beaucoup, comme pour toute eau florale. On peut faire un petit tour sur le web pour s’en rendre compte… On résume :
En cuisine : parfume agréablement les sauces, en particulier les sauces tomate. On peut aussi consommer les fleurs directement, les enfants rigolent.
Elle est stimulante hépatique et tonique générale.*
Sur la peau, elle est tonique, antioxydante et légèrement astringente (point noirs)*.
Je ne détaille pas ici, ni ailleurs, les propriétés des plantes et des eaux florales, car je n’en ai pas le droit. Je cite les ouvrages de spécialistes … Renseignez-vous (Do-It-Yourself comme diraient les anglophones) …
*Zahalka J.-P (2018). Dictionnaire complet des hydrolats et eaux florales, Dauphin Ed.
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